J.G. Ballard, The Vanishing Point
Dessin non-publié
Intervention pour poptronics le 21 avril 2009 à l’occasion du décès de J.G. Ballard survenu le dimanche 19 avril 2009.
L’écrivain J. G. Ballard est mort dimanche 19 avril dans sa maison à l’ouest de Londres, d’un cancer de la prostate. Plutôt qu’un énième hommage-nécro à la gloire du géant de la littérature d’anticipation, poptronics a sollicité Émilie Notéris, écrivaine (Cosmic Trip, 2008) et plasticienne, qui a co-dirigé J. G. Ballard, hautes altitudes, épatant recueil de textes critiques paru fin 2008 aux éditions è®e.
Extrait :
J. G. Ballard est mort. Le choc se répercute en longueur d’onde terminale. Il va rejoindre le musée de cire de nos mémoires, passer du statut d’écrivain de chair à celui d’hologramme de type Hello America. L’étrange passage du corps à la revenance fantomatique, un rêve électrographique. On le retrouvera vivant dans la trame de nos fictions, dans nos manières d’appréhender le présent. Errer dans les aéroports et les centres commerciaux, circuler dans nos tours d’habitations ; il a déjà imprimé sa marque dans nos structures de vie, installé la critique en réseau parallèle.
(Texte intégral ici : ballard)