Séquoiadrome


Joca Seria

Collection extraction
janvier 2011
160 pages
ISBN : 978-2-84809-155-6

Après Cosmic Trip, la direction de plusieurs ouvrages collectifs, un essai
sur le fétichisme postmoderne et de multiples projets radicaux,
Émilie Notéris signe Séquoiadrome. Un dispositif textuel inventif doublé
d’un discours critique, une forme qui mêle théorie et narration, dans la
lignée des textes d’anticipation utopiques.

Projet développé autour d’une double figure tutélaire : Karl Marx et la plus
grande entité vivante, à savoir, un séquoia géant californien, fusionnés sous
l’appellation générique et unitaire de séquoia Karl Marx®. Le texte s’ouvre
sur le crash d’un bimoteur au sommet du séquoia, à son bord, le narrateur
Robinson et sa copilote Miss Hélium. Le narrateur et le séquoia Karl Marx®
négocient un atterrissage historico-politique.

Évènements :

• le 8 décembre 2010, dans le cadre de la Journée professionnelle « La Place de l’auteur », présentation de la collection « Extraction » aux éditions Joca Seria, animée par Guénaël Boutouillet, en présence de Chloé Delaume (directrice de la collection), Bernard Martin (directeur des éditions Joca Seria) et Émilie Notéris (auteur de Séquoiadrome, deuxième titre de la collection) à L’Hôtel de Région de Nantes
• le 21 janvier 2011 au MK2 Quai de Loire avec Philippe Adam et Chloé Delaume
• Écrivains en bord de mer le 21 juillet 2011 à La Baule (lecture & débat)
Emilie Notéris lit des extraits de Sequoiadrome… par jocaseria

Presse :

• par Dominique Quélen pour CCP Cahier Critique de Poésie n°22, octobre 2011
• « Karl Marx nous invite à tirer la poésie du futur » Entretien avec Alain Nicolas pour L’Humanité, 7 avril 2011
• « Mangez-moi, mangez-moi » par Éric Bonnargent pour Le Magazine des Livres, avril 2011
• « Karl Marx, le plus grand des séquoias » par Alain Nicolas pour L’Humanité, mars 2011• « Laboratoire Delaume » in Le Magazine littéraire, mars 2011

Web :
• Tim Blit pour Pulsomatic, juillet 2011
• David Marsac in Les doigts dans la prose : Séquoià ça ?

 

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Tressage narratif ?
Il s’agit de diffracter la trame narrative. À l’inverse des livres dont vous êtes le héros à la lecture desquels vous êtes amenés à opter pour tel ou tel parcours intratexte, dans Séquoiadrome vous vous orientez vers tout simultanément. Il s’agit de « trouver un moyen de diffracter l’enquête critique et faire advenir des motifs variables mais plus adéquats [afin d’enregistrer] de la différence, de l’interaction, de l’interférence. » (« Le Témoin Modeste », Donna Haraway). À la fin trois options, toutes inexactes mais toutes possibles, sont envisagées, il s’agit des solutions proposées par le pseudo « Je » du texte. Elles sont destinées à un usage de type « trois en un ».

Genre ?
Le texte se refuse à choisir entre théorie/fiction/science-fiction/fantasy.

Alibi ?
La scène d’exposition consiste en un crash d’un Cessna (parti du Bourget) au cœur d’un sequoiapark californien, plus exactement au sommet du Séquoia Général Sherman tel que l’avait rebaptisé la Kaweah Colony (colonie sociale utopique) c’est-à-dire le Séquoia Karl Marx. Les personnages (deux co-pilotes une femme et un homme) ne sont pas développés, on ne vous racontera pas une histoire. Il n’y aura pas de sexe ni de violence, pas d’élément narratif structurant ni d’émotion raccord. Le point nodal c’est le séquoia Karl Marx et encore… Un pseudo dialogue (/monologue schizo) s’enclenche entre le pilote rescapé et ni le séquoia, ni Karl Marx, mais la résurgence d’un Karl Marx/statue du Commandeur derridien sous identité arboricole.